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Revue de presse du 9 mai 2023

ARTICLE DU JOUR
Nausées et vomissements gravidiques. A repérer et à soigner

Nausées et vomissements gravidiques. A repérer et à soigner
La grossesse n’est pas une maladie, nous sommes bien d’accord. Mais alors que la prise en charge du diabète gestationnel et de la prééclampsie est systématique, les vomissements et nausées de la grossesse tiennent souvent plus de la simple compassion que de la prise en charge médicale. Or, les nausées et vomissements gravidiques et l’hyperémèse gravidique relèvent du soin, rappelle le 1er consensus sur le sujet formalisé par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).
 
Avec ce consensus, les experts du CNGOF espèrent une prise de conscience du mal-être physique et psychologique des femmes qui doivent vivre leur 1er trimestre de grossesse, et parfois bien au-delà, avec des vomissements et nausées qui bouleversent leur quotidien. 
Pour le Pr Philippe Deruelle (CHU de Strasbourg), « il s’agit de repérer, parmi les 50 à 90% de femmes qui en ressentent, les formes plus sévères que constituent les nausées et vomissements gravidiques et, le stade ultime, l’hyperémèse gravidique (HG). »
Chez 35% des femmes, ces symptômes se répercutent sur tous les pans de la vie quotidienne et pour 0,3 à 3,6% d’entre elles, ces vomissements sont incoercibles et constituent la principale cause d’hospitalisation au 1er trimestre. 
L’hyperémèse gravidique se distingue des nausées et vomissements gravidiques par une perte de poids > 5% ou des signes de déshydratation ou un score PUQE modifié > 7. Une hospitalisation est proposée lorsqu’au moins un des critères suivants est présent : perte de poids > 10%, un ou des signes cliniques de déshydratation, score PUQE > 13, hypokaliémie < 3,0 mmol/L, hyponatrémie < 120 mmol/L, élévation de la créatininémie > 100 mmol/ L ou résistance au traitement.
Côté médicaments, l’association doxylamine-pyridoxine peut être tentée en 1ère ligne. Les neuroleptiques (métoclopramide), incluant les phénothiazines (chlorpromazine et prométhazine), font partie de l’algorithme. L’ondansétron se place en 2ème ligne dans l’HG et les corticoïdes relèvent du tout dernier recours. 
 
Références :
P Deruelle et al.
Consensus Formalisé d'Experts du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français : Prise en charge des nausées et vomissements gravidiques et de l'hyperémèse gravidique
Gynecol Obstet Fertil 2022;50(11):700-711
Retrouvez l’article en ligne
« Un algorithme améliore le diagnostic de rejet de greffe du rein »
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